Vous connaissez sans doute tout comme moi, les histoires du "petit Nicolas". A quelque jour de l’élection présidentielle est apparu un livre du même auteur qui se nomme « Le petit Nicolas, Ségolène et les copains ». L’histoire raconte la jeunesse des candidats politiques évoluant dans une même classe. On y retrouve : Sarkozy, Royal, Le Pen, De Villiers, Raffarin, Jospin, Besancenot, Bayrou, Lang,…

Voici un extrait
Chapitre : On a eu l'inspecteur

[...]

La maitresse a commencé à parler, elle nous a dit qu'on allait élire un président qui serait le chef des français. Mais l'inspecteur l'a interrompue presque tout de suite.

- La pédagogie d'aujourd'hui doit être interactive, il a expliqué.

Il est monté sur l'estrade et il nous a demandé si l'un de nous voulait etre président de la république.

- Ouaiiiis ! On a tous répondu.

Alors Dominique s'est levé, il a dit qu'il était prêt à faire don de sa personne à la France, comme Napoléon l'avait fait.

Nicolas l'a interrompu en disant qu'il était le premier de la classe , et qu'il était normal que ce soit lui le président des Français.

Jean marie a dit qu'il était le plus fort. Il a commencé à faire des pompes claquées.

Philippe a dit que normalement, on devait plutôt élire un roi des français, et que dans sa famille, on y était mieux préparé parcequ'on avait l'habitude de vivre dans des châteaux forts, comme les chevaliers.


Ségolène a demandé pourquoi c'était toujours les garçons qui commandaient, parce qu'à son avis, il vaudrait mieux élire une présidente, et qu'alors elle était la seule qui pouvait se présenter.

Olivier n'avait pas tout compris, il disait que tout le monde devait etre président en même temps.

Laurent a répondu que ce serait une jolie pagaille, et Lionel a dit que si on lui demandait poliment il accepterait.

L'inspecteur a enlevé ses lunettes, il s'est essuyé le front.

- Un peu de calme, les enfants, a dit la maitresse.

- Ne parlez pas tous à la fois, a dit l'inspecteur. Et on lève le doigt pour être interrogé. Qui peut expliquer pourquoi il veut devenir président ? il a demandé.

- Pour redonner une ambition à la classe, a dit Dominique.

- Pour que tout le monde arrête de se disputer, a dit Ségolène.

- Pour remettre de l'ordre dans la classe, et mettre à la porte ceux qui n'ont rien à y faire, a dit Jean-Marie.


- Parce que je suis le plus capable, a dit Nicolas.

- Parce que je le vaux bien, a dit Jack

- Parce que c'est la classe a dit Laurent.


- Montjoie Saint Denis ! a crié Philippe.

[...]

François n'avait rien dit depuis le début.

[...]