Ca y est je suis enfin rentré d'un WE magnifique à Rome pendant lequel j'ai participé à mon 2eme marathon après celui de Paris en 2007. Voici un petit résumé de mon marathon :




Lever à 06h30 du matin pour un départ à 9h00, j'arrive donc un peu en avance mais cela me laisse le temps de m'échauffer et de me préparer. Deux pansements sur les tétons, un peu de crème chauffante sur les cuisses, une vérification de mon matériel et je me place dans le sas avec pour objectif 3h40 à 3h45 !


Le premier kilomètre est lent, il y a trop de monde au départ, et je prends mon mal en patience car je sais que cela s'étalera dans quelques kilomètres. Après un détour du Crico Massimo, on file vers le sud de Rome.

C'est assez paradoxal car les premiers kilomètres me paraissent difficiles à cause de petits problèmes gastriques passagers, mais en regardant ma montre je constate que je rattrape rapidement mon retard.


Après le 10eme kilomètre le parcours devient un peu plus sympa car on se rapproche de Rome et le parcours longe le Tibre. Près du 15ème kilomètre, on passe à coté de la Place St Pierre, mais étant concentré sur ma course, je ne m'en aperçois que quelques minutes après... Dommage j'aurais tant voulu voir de loin la messe dominicale !

Plus le temps passe et plus je retrouve mes sensations. J'effectue mes ravitaillements à base de banane gâteau sucré , eau et eau salé (Powerade). Un peu de sel et du sucre rapide, c'est le mélange idéal pour aller jusqu'au bout.

Après le 20ème kilomètre, le parcours devient monotone et peu intéressant voir même très laid. On vient meme courir sur une bretelle d'autoroute ! Puis s'en suite une dizaine de kilomètres direction le centre de Rome. Je gère bien la course, si bien que j'aperçois au loin les meneurs d'allure de course des 3h30 ! Je les suis donc un peu de loin et décide aussi de réviser mes objectifs à la hausse, en me disant que je peux approcher la barre des 3h30.

Au 30ème kilomètre, j'innove en avalant un coup de fouet (gel liquide à base de gelée royale qui a pour vertue de redonner "un coup de fouet"). Et c'est à partir du 33ème kilomètres que le parcours devient très agréable puisque l'on court dans le centre de Rome.

Mes pas deviennent de plus en plus approximatifs et irréguliers mais je dois continuer. Je suis simplement en train de connaître les fameux effets du "mur des 30 kilomètres". Un autre coup de fouet au 35ème kilomètre pour mieux attaquer les derniers kilomètres touristiques. En effet le parcours passe par des endroits historiques et magnifiques : Piazza Navona, Fontana di Trevi, Piazza di Spagna, Piazza del Popolo, Piazza Venezia...


Contrairement au marathon de Paris, je ne ressens aucune douleur au genou et tant mieux car je peux attaquer de la meilleure des façons mes derniers kilomètres. Mes jambes continuent d'avancer sans réellement savoir pourquoi et comment. C'est pour cela que les derniers kilomètres se jouent vraiment sur le mental, et c'est à chacun de trouver sa motivation personnelle pour franchir la ligne...


Je commence à faiblir juste un peu avant le dernier kilomètre, mais le ravitaillement arrive à point nommé pour me redonner des forces pour les derniers kilomètres. Les coureurs tombent comme des mouches, et sont forcé de finir en marchant.


Par prudence et pour éviter tout claquage, je décide de courir à une allure régulière sans excès, mais dès le passage du 42ème kilomètre, j'entame une accélération sur 195 mètres digne d'un Karl Lewis. Je franchis la ligne et lève les bras au ciel.

Je regarde ma montre et je suis fier de mon temps: 3h 32 min !!
Soit 23 minutes de mieux que mon premier marathon !



Pas de problème de santé (mise à part 3 ampoules sur le même doigt de pied), un parcours agréable, une très bonne organisation, une seule et unique motivation qui m'a fait avancer... Tous ces éléments m'ont ainsi permis de courir dans les meilleures conditions.

Et voici mes temps intermédiaires :



PS : Des photos officielles viendront s'ajouter quand elles seront mises en ligne.